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ThématiquesQuatre sessions sont envisagées sur deux jours : PREMIER JOUR 1. Présentation d’archives surréalistes : vers la construction d’une cartographie mondiale. En France, existent de nombreux lieux connus pour regrouper des corpus archivistiques divers tant par leur nature, leur taille, leur qualité que par leurs modalités de patrimonialisation. Quelques exemples : Bibliothèque nationale de France, Bibliothèque Kandinsky du musée national d’art moderne Centre Pompidou, l’Institut mémoire de l’édition contemporaine (Imec), Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, Musée et archives de la littérature à Bruxelles ; Fondation Martin Bodmer à Genève, Getty Research Library à Los Angeles, la Beinecke à Yale. Sans oublier toutes les « maisons » d’ayants-droits et les cabinets de curiosités de collectionneurs compulsifs. Comment donne-t-on des archives, où et et pourquoi ? Quelles sont les motivations d’une mise en archives par les institutions, les donateurs ou par les artistes ou écrivains eux-même ? Quelles conséquences proviennent de la diversité des supports d’archives, reflet d’un surréalisme « multimédia » ? 2. Présentation de réalisations de mise en valeur d’archives. Quel est le travail de la mise en archive ? Comment s’opèrent les choix éditoriaux et la mise à disposition aux publics ? Du site de l’Atelier André Breton numérisé après la vente aux enchères de la collection Breton, aux archives de surréalistes déposées dans diverses institutions en passant par la numérisation des fonds de la Bibliothèque Kandinsky ou d’institutions américaines et en n’oubliant pas le travail des libraires et des maisons de ventes c’est toute une économie de la mise en archive qui est questionnée ici face aux spécificités du surréalisme ? Quelles évolutions ont été constatées avec l’apparition du numérique et de l’internet dans les pratiques tant de recherche que de publication des archives. DEUXIEME JOUR 3. L’accès aux archives comme perspectives de recherches La disponibilité de certaines archives et/ou le non accès à d’autres, entrainent sans doute une mise en récit asymétrique ou fragmentaire du surréalisme lui-même. Par exemple, que penser de l’inaccessibilité de certains fonds tandis que le fonds André Breton a été numérisé depuis longtemps déjà ? Que penser également de la localisation des archives en Europe ou aux Etats-Unis qui déterminent, par la proximité ou l’éloignement des chercheurs, une réévaluation spatialement différentiée ? Cela a-t-il une incidence sur l’historiographie du surréalisme ? Cette dysmétrie réévalue-t-elle la place de certains surréalistes plus étudiés que. La mise en récit du surréalisme serait-elle fortement tributaire de ces archives ? Nous voudrions avoir des cas où l’accès aux archives a fait découvrir quelque chose de nouveau. 4. Périmètre d’archive : mise en perspectives et relations avec d’autres avant-gardes. Le mouvement surréaliste ayant été d’une grande longévité et ses ramifications internationales très importantes, est-il souhaitable d’en délimiter le périmètre et selon quels critères ? Le mouvement surréaliste ayant été suivi, critiqué, combattu, détourné par d’autres groupes ou collectifs, est-il souhaitable d’élargir le champ à investiguer au risque de perdre le surréalisme dans sa dimension historique ? Doit-on renoncer à fédérer d’autres collectifs, d’autres avant-gardes ayant gravité autour du surréalisme au risque d’en avoir une vision tronquée ? Comment établir une circulation pour mieux comprendre enjeux et conflits ? Par exemple, en quoi la prise en compte des archives sur Cobra peuvent modifier la perception du surréalisme d’après-guerre ? Les archives appellent-elles les sujets de recherche ou les recherches appellent-elles les archives ? Nous voudrions montrer des cas où la comparaison d’archives permet de montrer de nouvelles problématiques. |
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